Renforcement de la Cinémathèque Africaine de Ouagadougou : Un Projet Majeur Soutenu par les États-Unis

 Renforcement de la Cinémathèque Africaine de Ouagadougou : Un Projet Majeur Soutenu par les États-Unis

Ouagadougou, le 8 décembre 2023 – Ce matin, au sein du FESPACO, a eu lieu la cérémonie officielle de lancement du projet visant le “renforcement des capacités techniques, opérationnelles et professionnelles de la Cinémathèque Africaine de Ouagadougou”. Cette initiative, soutenue par une subvention de l’ambassade des États-Unis au Burkina Faso, promet d’insuffler un nouveau dynamisme à ce lieu emblématique de la préservation cinématographique.

La présentation du projet a captivé l’attention de l’assemblée, mettant en avant le matériel de pointe qui sera acquis grâce à une enveloppe globale de 181 000 dollars, soit 110 millions de francs CFA. Parmi les équipements, on note des serveurs NAS, des lecteurs numériques, des tables de visionnage, et un scanner Pson 850v proformat, soulignant l’importance de la préservation numérique dans le domaine cinématographique.

L’ambassadeur des USA au Burkina Faso, Sandra Clark, a exprimé sa satisfaction de contribuer à la préservation et à la digitalisation des films ainsi qu’aux archives culturelles. Elle a souligné l’importance de ce partenariat dans le renforcement des liens entre les peuples burkinabè et américains.

Yacouba Bonkoungou, chargé de mission au MCCAT, a mis en avant le rôle fondamental du cinéma dans la transmission des savoirs et des cultures. Il a salué l’initiative, affirmant que ce projet financé par les États-Unis contribuera significativement à l’archivage des œuvres cinématographiques du continent.

Moussa Alex, Délégué Général du FESPACO, s’est montré enthousiaste quant à l’impact du projet sur la Cinémathèque Africaine de Ouagadougou. Il a souligné que cette injection de moyens permettra de revitaliser l’institution, renforcer son infrastructure, former son personnel, et positionner la cinémathèque comme une référence mondiale.

Le projet, d’une durée de trois ans (2024-2027), s’annonce comme un jalon important dans la préservation du patrimoine cinématographique africain, offrant une perspective brillante pour l’avenir de la cinématographie dans la région.

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