FESTIVAL SUUDU BAABA 2022 : la cohésion sociale ne se prononce pas au bout des lèvres avec un cœur armé.

 FESTIVAL SUUDU BAABA 2022 : la cohésion sociale ne se prononce pas au bout des lèvres avec un cœur armé.

La quatrième édition du festival SUUDU Baaba du promoteur Dicko fils a refermé ses portes ce dimanche 27 Février 2022 à Ouagadougou.

Promouvoir les jeunes talent de la musique Burkinabè pour préparer le relai et Promouvoir les valeurs de paix et de cohésion sociale, ce sont là les objectifs recherchés par le promoteur à travers ce festival qui a durée 72h. Le vivre ensemble ne peut pas se construire seul mais plutôt dans l’union de la diversité sans distinction d’ethnie selon Dicko fils le promoteur. Cette troisième édition a été marquée par la prestation d’une soixantaine d’artistes, une rue marchande, une parade culturelle etc.

Dr Daouda Diallo, SG du collectif contre l’impunité et la Stigmatisation des communautés, présent à la clôture du festival, a félicité l’artiste musicien burkinabè Dicko fils d’avoir eu l’idée de créer ce festival qui selon lui, est un cadre d’épanouissement des artistes et un cadre pour les citoyen burkinabè de cultiver le vivre ensemble. Ainsi il a émis un vœu en souhaitant que Dieu l’assiste dans sa mission d’unir les populations burkinabè.  Il a profité de l’occasion également pour adresser un message au public présent. En effet il a laissé entendre qu’au regard de la situation qui prévaut ce festival à tout sa raison d’être car on a besoin de s’unir de se solidarisé pour pouvoir booster l’éducation des enfants afin qu’il soit des citoyens bâtisseurs de demain.

Par la déchirure social liée au conflit entre les communautés, le promoteur refuse cela à travers ce Festival qui consacre de la place à toute la diversité ethnique, marqué par la prestation des artistes sans distinction d’appartenance ethnique ni Géographique. En plus de cela, il pense qu’avec la culture et la musique on peut faire face à l’insécurité, au terrorisme car c’est une arme contre l’insécurité, une arme contre la division entre les enfants du peuple Burkinabè. Par ailleurs, la culture est un facteur de développement. Il a appuyé son argument par ces propos de SENGHOR en ces termes : « la culture est au début et à la fin de toute idée de développement »

Il a conclu en invitant les uns et les autres à une union sincère car il ne sert à rien de prononcer le terme cohésion sociale au bout des lèvres avec un cœur armé.

Fofana Souleymane

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