Interview inédite avec HUGUO BOSS, jeune artiste et entrepreneur burkinabè

Dans la matinée de ce mercredi 19 Avril 2022 une équipe du média Zanma TV est allée à la rencontre du jeune artiste burkinabè, HUGUO BOSS, au sein de son entreprise de communication ‘’BSL’’ à Ouagadougou.  Avec cet artiste qui possède plusieurs cordes à son arc, nos échanges ont essentiellement porté sur ses réalisations musicales, sa volonté de s’investir dans l’entrepreneuriat ; et bien évidemment ses ambitions futures.

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire de la musique ?

La musique c’est d’abord une passion pour moi. Depuis tout petit, je faisais le rap. Et j’ai utilisé ce moyen-là, pour pouvoir m’exprimer, dire ce que je pense et envoyé des ondes positives à toutes ces personnes qui m’écoute.

Pourquoi le choix de ‘’HUGUO BOSS’’ comme nom d’artiste ?

 « HUGUO BOSS », tout simplement parce qu’à l’état civil je m’appelle Hugues. Et quand j’étais petit, je faisais des choses qui me dépassait et les gens disaient c’est un Boss, c’est un Boss, donc voilà « HUGUO BOSS ».

Parlez-nous de vos réalisations musicales ?

En 2017, Huguo Boss à fait sortir un album intitulé « Ma vie » et le 08 décembre 2021 le deuxième album dénommé « Musique et Business » qui a suivi veut dire combinaison, musique et business. J’ai eu la chance de tourner un clip de belle facture de ce deuxième album à Paris qui a attiré beaucoup de mélomanes qui ont beaucoup aimé le projet. Là, on vient de sortir le deuxième clip intitulé « Tu le sais » qui est beaucoup aimé par les mélomanes burkinabè. On est actuellement sur un projet d’un grand concert qui aura lieu ici, à Ouagadougou.

Comment s’est passée la collaboration pour le tournage du clip à Paris ?

Il faut avouer que cela n’a pas été facile. On y a quasiment fait un mois. Arrivé sur une terre où on doit offrir un produit de qualité aux mélomanes burkinabè, il fallait en tout cas s’imprégner de tout ce qui peut favoriser la qualité, la beauté du clip. On a pris le soin de travailler avec de bons collaborateurs. Aussi, nous avons bénéficié du soutien de la diaspora pour réaliser ce chef-d’œuvre.

Parlez-nous de vos succès ainsi que d’éventuelles difficultés rencontrées ?

En termes de succès, j’ai eu à faire une tournée nationale après la sortie de mon premier album dans plus de 24 localités et dans plusieurs salles notamment à Koudougou, Bobo dioulasso, Banfora, etc. J’ai connu un plein succès. Les jeunes ont adhéré. J’ai également représenté le pays à Kigali au Rwanda. J’ai également eu beaucoup de contrats en tant qu’ambassadeur. Comme difficultés rencontrés, on peut parler du manque de soutien des gens car ce n’est pas facile au Burkina Faso. Au niveau de la culture, il y’a un manque de soutien. Alors, il faille revoir ce côté pour que main dans la main nous puissions hisser le drapeau du Burkina à l’international.

Qu’en est-il des réalisations sociales de Huguo Boss ?

Effectivement, je suis beaucoup impliqué dans le social. Je contribue à la préservation de notre nature avec l’opération « Un jeune, un arbre » qui consiste monter l’importance du reboisement à tous les jeunes burkinabè pour que nous puissions comprendre que chaque année si un jeune plante un arbre vous verrez que dans dix ans, le Burkina Faso deviendra un pays de verdure. Et en plus on soutien beaucoup de gens, on fait des dons. On essaie, en tout cas, de venir à notre manière aux personnes défavorisées. On tente d’accompagner les populations à travers plusieurs activités pour favoriser leur développement.

Parlez-nous de votre entreprise ainsi que des conditions qui ont favorisé sa création ?

Je suis le gérant de BSL communication qui est une entreprise de communication digitale et évènementielle. On a décidé d’apporter notre pierre au développement du secteur de la communication parce qu’aujourd’hui du point de vue général, c’est le digital qui s’impose. Et on le sait tous ! Donc, on est là avec des stratégies assez innovantes et performantes pour pouvoir permettre aux entreprises de communiquer à la vitesse du nucléaire, et accompagner les jeunes défavorisés pour leur émergence.

Quelles sont vos perspectives sur le plan national et international dans le domaine de la musique et de l’entrepreneuriat ?

Pour moi, la musique et l’entrepreneuriat ça va de pair. Aujourd’hui, lorsque tu es artiste il faut noter que tu as un public derrière toi, tu as des gens qui t’écoutent.  Du coup, au-delà du micro, il faut effectuer une conversion de ces personnes ensuite créer un potentiel et apporter aussi des solutions à ces personnes pour leur bien-être. Ainsi, nous proposons le « Festival de la jeunesse » qui a pour but de promouvoir l’entrepreneuriat burkinabè. Il accompagne les Start up à hauteur des millions de FCFA. Aussi, nous sommes en train d’organiser le « Prix de l’excellence et de l’entrepreneuriat burkinabè à Paris » ayant pour but principal de mettre en lumière les entrepreneurs burkinabè sur le plan mondial. Nous sommes en partenariat, de ce fait, avec plusieurs médias internationaux qui seront bien présents, notamment les télévisions burkinabè à Paris pour valoriser l’image de notre pays à l’internationale, attirer les investisseurs vers le Burkina Faso et montrer qu’il y’a du potentiel. En guise de conseils pour les jeunes, c’est d’abord de croire en eux-mêmes et de savoir que ce qu’ils vont entreprendre de 2020 à 2030 au Burkina. Ils vont toujours réussir car le terrain est vierge et il y’a de la place pour tout le monde surtout pour toutes ces personnes qui croient en eux qui persévèrent, qui n’abandonne jamais.

Parlez-nous de vos collaborations avec les autres artistes ?

J’ai de très bonne collaboration avec les autres artistes. Et la preuve, Huguo Boss a organisé un match de gala qui a réuni tous les artistes de la nouvelle génération. Et cela montre qu’on est un et unis, et on cultive l’amour et la solidarité autour de nous.

Mot de fin

Je remercie déjà toutes ces personnes qui soutiennent Hugo BOSS et tous les abonnés de Zanma TV. Je vous dis merci pour ce que vous faites pour le développement de la culture burkinabè. Le Burkina est un pays de paix et nous devons être unis pour lutter contre le terrorisme. C’est ainsi que nous allons bâtir et continuer à préserver le Burkina Faso.

La rédaction de Zanma TV.