Nuit des acteurs du Showbiz Burkinabè : les initiateurs réussissent le pari de la mobilisation
La nuit des acteurs du Showbiz Burkinabè s’est tenue dans la soirée du 06 Janvier 2023 au stress Out de Ouagadougou. L’événement est à sa première édition. Il est organisé par des acteurs bien connu du Showbiz Burkinabè que sont : Hono Rabamba ; Kenzo cash liguidi ; et Ibrahim Zéro. La nuit des acteurs du showbiz a réuni plusieurs acteurs du monde culturel Burkinabè dans un seul espace.
L’enceinte du Stress Out de Ouagadougou a refusé du monde dans la soirée du 06 janvier 2023 a l’occasion de la première édition de la nuit du Showbiz Burkinabè. Selon les initiateurs l’idée est de créer un cadre annuel de retrouvailles des acteurs culturels afin de jeter un regard rétrospective sur les acquis et les insuffisances des années précédentes et envisager l’avenir avec espérance dans l’accompagnement des nouveaux défis.” Hono Rabamba membre du comité à ce propos se réjouis de la résilience des acteurs culturels pour le compte de l’année 2022 qui s’est manifestée selon lui par l’organisation des activités culturelles avec en toile de fond la transmission des messages et des idéaux important dans l’espoir de promouvoir des changements sociaux, politiques et économiques.
La nuit des acteurs culturels outre son caractère rassembleur ce veux un espace de reconnaissance, de célébration et de magnificence des hommes et femmes de la culture et des arts qui ont marqué d’une pierre blanche le secteur culturel et continue sans nulle doute d’être des modèles inspirant les jeunes générations. A-t-il ajouté. A cet effet pour leur talent, leur vitalité, leur énergie et leur inventivité dans leur travail les acteurs culturels tels : Irène Tassembedo, Gustave Sorgho, Serge Aimé OUÉDRAOGO et bien d’autres ont été magnifié à cette soirée à travers la remise de trophées.
Les organisateurs ont saisi l’occasion pour interpeller le gouvernement sur le financement du secteur par la voix de Hono Rabamba en ces termes : le budget alloué au ministère de la culture «moins de 1% du budget de l’Etat» est très faible pour faire de notre pays le véritable grenier culturel du continent. Pour ce dernier la solution à la guerre n’est pas que militaire, il faille associer toutes les variantes dont la culture est principale car “là où il y a la vie, là où la culture est activé de façon vrai et réel le terrorisme ne peut pas pénétrer. A-t-il dit
Les initiateurs ont précisé que cette première édition a eu pour but spécifique de montrer que le Burkina Faso vit, il est fréquentable, il reste debout malgré tous les attaques incessantes. Ils souhaitent mieux préparer la deuxième édition pour donner plus de vie à l’évènement.
Souleymane FOFANA